Description
Promotion 3 DVD achetés pour 19 € parmi :
L’usine Péchiney de la Saussaz à Saint-Michel de Maurienne a fermé il y a douze ans. Elle va être détruite pour laisser place à l’autoroute A43. Au fil des 34 semaines de démolition, les ouvriers racontent leur expérience dans ce lieu, tout en le voyant disparaître. Démarrage… Développement… Fermeture… Tout s’est joué en 80 ans.
La révolution industrielle est passée, marquant l’histoire et les mentalités du canton. Ce qui frappe, c’est que les souvenirs sont évoqués, certes avec un brin de nostalgie mais pas du tout d’une manière passéiste. Tous rapportent leur vécu à aujourd’hui et s’interrogent.
Les villages surplombant la vallée témoignent d’une vie rurale communautaire anciennement très forte et de destins particuliers très durs au labeur. « Après le poste, y’avait du boulot en haut, c’était pas le moment de rester à faire le feignant en bas ! » Euphémisme d’un autre temps.
« La marraine », c’est ainsi que l’on surnomme l’alambic ambulant dans certaines vallées savoyardes.
La marraine est fatiguée, mais toujours présente. Plus de 70 distillateurs ambulants sillonnent encore chaque hiver, les montagnes des Alpes, livrant au froid, les arômes de poire, prune, pomme, des derniers bouilleurs encore détenteurs de « privilèges ».
Le film s’articule autour du périple insolite et décalé de Gabriel Assier et de Fredo Mansoz, son jeune assistant. Atmosphère unique, personnages hauts en couleur, témoignages francs et émouvants composent un tableau en totale prise directe avec notre époque.
Et au delà de l’alambic de Gabriel Assier, c’est tout le sort d’un savoir-faire et d’une tradition artisanale française qui se joue.
« Les anciens faisaient de la gnôle, les jeunes feront des musées ! »
Rumilly. Haute-Savoie. Photographe, homme de lettres, journaliste et élu local, Henry Tracol a tourné de nombreuses séquences entre 1949 et 1975, sur sa ville et son pays tout d’abord puis sur sa famille.
Au moment de fêter ses 80 ans, entouré de ses six enfants et de ses nombreux petits enfants, Henry assiste surpris au retour des images oubliées. Les films sont à l’image d’Henry et de son siècle : dans la furie d’un progrès qui s’affole, une quête de bonheur, entre la famille et la collectivité, entre l’individu et la société.
Au-delà de l’émotion, comment des films oubliés peuvent raconter la mutation d’un pays, poser des questions pertinentes, et régénérer le lieu de l’échange et de la prise de parole.
Photographe, réalisateur et producteur, Jack Lesage est un pionnier de l’image. Il a consacré sa vie à filmer une région nord-alpine en plein développement, en touchant à tous les genres. De la reconstruction du Vercors dans l’après guerre aux Jeux Olympiques de Grenoble en 68, des actualités au genre documentaire, en passant par les films de commande, il fut le témoin privilégié d’une mutation sans précédent.
Aujourd’hui, à 84 ans, il vit retiré dans le Trièves, où il photographie des flaques d’eau.
Une classe du Lycée Thomas Edison d’Echirolles, dans l’agglomération grenobloise, entreprend un travail sur la filmographie de Jack Lesage. Les élèves découvrent les images et réagissent.
En utilisant comme charnière les films d’archives, le film développe en parallèle le récit du destin de Jack Lesage par lui-même, et le regard des jeunes sur cette page d’histoire.
Au coeur de la vallée verte, en Haute-Savoie, dans un chalet en bois au fond du jardin, un papy génial et discret fait sa télévision… depuis 50 ans !
Radio-électricien de formation, André Duret a mis au point au début des années 60 une installation pirate destinée à relayer les émissions de l’ORTF qui ne passaient pas dans cette zone de montagne. La télé locale de la « vallée verte » a résisté aux nombreux rebondissements et démêlés juridiques, et peu à peu, Dédé a créé lui-même son canal et produit ses propres émissions.
A 82 ans sonnés, il songe à « décrocher » et reporte tous ses espoirs vers un groupe de jeunes collégiens attirés par le monde magique de l’image.
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