En 2018, nous avons démarré le tournage officiel du long-métrage documentaire « Graines d’espoir », produit par Bas Canal, qui s’est terminé début 2019. Aujourd’hui, le montage du film est en cours et la sortie en salles de cinéma prévue en automne 2019.

Pour plus d’informations : https://grainesdespoir.fr/

Les jeunes racontent la transition humaniste
du XXIème siècle sur leur territoire 

  • Un film documentaire long-métrage d’environ 1h30 au cinéma et à la télévision.
  • Sur tous les écrans : Une plateforme internet qui propose des outils de médiation collaborative pour apprendre et agir.

 

Le projet

Le développement du pouvoir d’agir par la co-construction des récits avec la jeunesse

  • Co-construire l’avenir avec la jeunesse, tous les acteurs de terrain et les parties prenantes
  • Inciter les citoyens, les institutions et les décideurs à s’engager résolument dans les actes concrets en réponse aux grands défis du XXIème siècle
  • Essaimer des récits (des comportements, des modèles) positifs et inspirants

Huit territoires connectés :

GRENOBLE – ISERE . MADRID . ILE DE FRANCE
BURKINA . PAYS DE SAVOIE
ARDÈCHE . ILE DE LA RÉUNION . MADAGASCAR

Les objectifs

Nous accompagnons les jeunes de 10 à 25 ans dans la réflexion sur les enjeux de l’avenir en leur proposant d’être eux-mêmes auteurs des récits.
 Formés et encadrés par des professionnels, ils s’emparent des caméras et des micros et racontent les initiatives innovantes rencontrées sur leur territoire, tout en menant des actions de terrain.

Ce projet ambitieux réunit la jeunesse issue de 4 pays et de 8 territoires venant du nord et du sud de la planète, de milieux ruraux et urbains. Des échanges, des expériences entre les différents territoires se réalisent pour comprendre les diversités et convergences des uns et des autres.

 

Les thèmes abordés

Le triptyque santé – équité – durabilité émane des nombreux échanges préparatoires avec les jeunes. Les récits évoquent d’une façon concrète le rapport :

  •      à la nature (développement durable)
  •      aux autres (équité)
  •      à soi-même (santé, physique et mentale)

et proposent le défi technologique (caméra, ordinateur) comme une aventure personnelle active et non subie en tant qu’unique spectateur.

 

 

Le projet cinéma

Au départ, le réalisateur montre la démarche en train de se faire. Les jeunes et les enfants sont sensibilisés et formés à la caméra, au son, au montage. 
Le désir immense de faire un film laisse place à la rigueur de la réflexion,
 de l’échange, à la richesse du projet à mener ensemble. Les lycéens travaillent avec les primaires. Les premiers apportent une aisance vis-à-vis des outils numériques, les seconds une sincérité et un aplomb souvent perdus dans l’adolescence. Les jeunes invitent toutes les générations et tous les secteurs de la vie civile à participer, à apporter des connaissances, des savoir-faire ou des expériences concrètes. Les enfants ressentent, pensent, élaborent, créent. Ils plantent, récoltent, pétrissent le levain de l’avenir, conçoivent et fabriquent les outils de la transition et construisent les récits.

 

 

Le fil conducteur raconte les discussions, les essais, les repérages, les hésitations et relie par le biais d’une voix OFF. Il n’y a aucune interview posée. Tous ceux qui s’expriment mettent en même temps la main à la pâte.

Le film est un montage des séquences tournées par les jeunes eux-mêmes et celles réalisées par le réalisateur avec une équipe professionnelle. Le résultat donnera une mosaïque des enjeux du monde actuel à travers le regard de la jeunesse.

Réunis par le montage, les 400 jeunes réalisateurs s’adressent à leurs familles, aux écoles, aux entreprises, aux institutions, aux illustres témoins, aux nations, pour leur demander de semer eux-aussi les graines d’espoir. 

Le fait d’associer l’art cinématographique, le transmédia et la créativité de la jeunesse citoyenne permet d’impacter directement les mentalités et les comportements. La volonté de Pierre Beccu est de s’adresser résolument au Grand Public, bien au-delà des convertis et des initiés, en mettant en valeur les territoires et leur capacité à relever les défis.

Les soutiens

Le projet peut compter sur plusieurs personnalités telles que Pierre Rabhi, agriculteur, écrivain et penseur français qui participe au film et notamment avec l’école de la Ferme des enfants en Ardèche.

José Garcia, l’acteur de cinéma et humoriste franco-espagnol, a décidé de s’investir pleinement dans le projet. Il participe à une partie du tournage avec les enfants Grenoblois et il est également la voix du commentaire du film.

La comédienne Roukiata Ouedraogo, originaire du Burkina Faso, devient aussi la voix off du film et échange avec les enfants de l’école Kilwin A avec Chocho, acteur célèbre dans son pays. Roukiata assiste aux tournages avec les jeunes du Lycée Louise Michel à Champigny;

De nombreuses fondations comme la fondation Akuo, qui a soutenu Cyril Dion et Mélanie Laurent dès le lancement du film « Demain », et la fondation Carasso ont également donné leur accord.

Sur Grenoble, nous travaillons avec l’équipe de Tetraktys, ONG animée par les valeurs humanistes et qui met en oeuvre une politique de développement local dans divers territoires, dans un esprit de coopération et de soutien aux collectivités et acteurs concernés. Ils participent notamment aux échanges avec le Burkina Faso !

Les groupes d’enfants concernés

Il n’y a pas eu de « casting ». Nous travaillons avec ces groupes d’enfants parce que nous avons rencontré les enseignants ou animateurs qui les encadrent et qu’ils ont été sensibles à notre démarche. Pour certains groupes, des échanges avec un autre territoire ou un autre pays étaient déjà instaurés et nous avons pu étendre les territoires d’actions du projet.

Nous avons travaillé avec le territoire de l’Ile de la Réunion sur notre dernier film sorti au cinéma en 2015 « Regards sur nos assiettes ». C’est à cette occasion que nous avons rencontré les enseignants des classes de l’école primaire de Petite Ile et des lycées. Les élèves ont vu le film puis amorcé un travail et une réflexion sur l’alimentation et leur territoire. Le professeur au lycée agricole de Saint-Paul nous a parlé des échanges réguliers que l’établissement entretient avec le CRFPA à Madagascar. Il nous a mis en contact avec le fondateur du Village de la joie qui scolarise et fait vivre 300 enfants.

L’échange avec le Burkina Faso a été proposé par la Ville de Grenoble qui nous a mis en lien avec l’association Tetraktys, basée à Grenoble, une ONG qui oeuvre pour le développement harmonieux des territoires à travers le monde et mène plusieurs actions dans ce pays. Une chance pour les enfants de Grenoble et ceux de Ouagadougou de pouvoir échanger entre eux sur les capacités de développement de leurs territoires respectifs.

La plateforme

À l’heure d’une démocratisation importante des supports et de l’accès aux flux, les contenus transmédias ont du mal à proposer de nouveaux contenus et des outils pédagogiques efficaces sur le thème de la nécessaire transition écologique et humaniste. 
Les publics sensibles sont difficiles à toucher sur la thématique alimentation, santé, développement durable et citoyenneté.

Le défi est relevé par la jeunesse elle-même, qui a la capacité de faire bouger les lignes, d’accélérer le changement des mentalités et des comportements, et de susciter le passage à l’acte. Nous avons décidé de ne pas nous adresser aux citoyens pour les convaincre ou les sensibiliser, mais de proposer le challenge d’être sensibilisés et convaincus par les jeunes. Pour nous, ils ne sont pas une cible, mais des créateurs de ressources et des médiateurs.

Dans le prolongement du film long-métrage, nous proposons de créer des outils pédagogiques, avec des professionnels de l’éducation, accessibles à tous, jeunes et moins jeunes, pour pouvoir fabriquer et partager des récits courts ou longs venant des citoyens.

Les tutoriels composés pour la réalisation du film «Graines d’espoir» seront utilisés et adaptés pour la plateforme.

L’association du transmédia, de la créativité de la jeunesse citoyenne et de l’art cinématographique permet d’impacter directement les mentalités et les comportements :

  • Les enfants et les citoyens montrent le chemin de 
la transition écologique par des récits beaux et inspirants
  • Autour des récits, permettre à d’autres de s’inspirer des pratiques, des métiers, des comportements
  • Le numérique est un formidable vecteur de partage pour apprendre, faire, promouvoir, essaimer
  • Chacun peut contribuer, en fabriquant ses propres récits
  • En publiant des contenus sur la plateforme, le citoyen devient auteur, acteur et producteur de son territoire et de la transition humaniste
  • Le territoire peut beaucoup s’il est fortement connecté à l’intérieur et avec l’extérieur
  • Connecter cette expérience de «laboratoire de transition humaniste» avec les réseaux citoyens ou experts
  • Impacter directement les comportements des citoyens et des consommateurs, et pouvoir vérifier les résultats sur la dynamique économique.

Les étapes du projet :

Mise en place du dispositif

1/ Sensibilisation, formation des enfants aux métiers du cinéma

Le travail avec la jeunesse démarre par une phase de formation aux métiers du cinéma mais aussi une phase de sensibilisation pour pouvoir percevoir et ressentir le territoire dans toute sa diversité culturelle et en traduire les récits par les moyens modernes de numérisation.

2/ Repérages, documentation, échanges à la maison, l’enquête se dessine

Les échanges en dehors des temps de travail collectif sont nécessaires à la collecte d’informations. C’est en discutant avec leur entourage que les jeunes découvrent des initiatives à valoriser.

3/ Suivi formation technique cinéma et multimédia, tournage des carnets de repérages, échanges avec les autres territoires 

En parallèle du travail de repérage et de documentation, les jeunes font connaissance avec les enfants d’autres territoires. C’est l’occasion pour eux de parler des recherches déjà menées. Ils s’inspirent les uns des autres pour creuser et approfondir leurs investigations.

Chaque enfant est formé et sensibilisé aux métiers du cinéma. Chaque élève pratique la prise de vues, le son, le montage en mode initiation. Puis, progressivement, les élèves se spécialisent par affinité de compétence vis-à-vis du projet.

4/ Travail à distance, écriture, validation de l’écriture par un synopsis et une pré-charte nous unissant entre territoires 

Le travail d’écriture est complémentaire au travail de repérage et de recherche. C’est une synthèse pour chaque territoire permettant de connaître l’état d’avancement du travail pour chacun et aussi de savoir quelle est la nature de chaque initiative relevée.

5/ Tournage :

Quand le tournage démarre, les équipes professionnelles sont présentes pour tourner le film entrain de se faire avec les enfants.

6/ Inventaire – sélection – montage par les jeunes

7/ Montage professionnel

8/ Validation (Final Cut) par les jeunes

9/ Finitions techniques

 

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